Peuple autrefois dissout, dans l'allégresse d'un renouveau et la construction d'une Cité éthérée, les Rehlas ont pu façonné au fil des jours une culture commune. Les codes et les cérémonies n'ont pas tardé a être fixés et les nouvelles moeurs et coutumes deviennent peu à peu des traditions, figées dans les mémoires et le temps pour ces créatures de connaissance et de savoir. Lua Eyael, empire délicat, abrite à présent les êtres célestes qui ne tardèrent pas à organiser la vie en société selon leurs idéaux. Chacun a sa place et nul n'est plus important qu'un autre car la plus petite tâche dévolu à quelqu'un contrinue à ériger la Cité des Astres dans des hauteurs insoupçonnées. Philosophes ou professeurs, paysans ou bouviers, marchands ou bourgeois, politiciens ou prêtres, simples habitants et enfants, chaque Rehla possède sa propre identité et chaque classe dispose d'us unique. Parmi les spécificités des Rehlas, on peut dénoter une façon de se vêtir toute particulière et reconnaissable parmi toutes. Si pour des yeux inexpérimentés, il est difficile de reconnaître les significations des tenues, elles sont cependant spéciales selon la personne.

Le Peuple de Lua Eyael

Qu'importe les Quartiers de Lua Eyael, les Rehlas que l'on nomme communément et assez péjorativement les gens communs ont une façon de s'habiller propre. De plus, il s'agit de la base du reste des styles présents à la Cité des Astres. Ville assez riche et à la pauvreté quasi inexistante grâce au soutient du Sin Luxinreis et de ses Oracles Célestes, les habitants bénéficient d'une qualité de vie remarquable qui se ressent dans leur apparence même. Goûts d'élégance, les Rehlas aiment se vêtir avec soin et choix avec les couleurs du ciel du jour et de la nuit. Les femmes se plaisent à porter des robes asymétriques et structurées qui dévoilent plus ou moins leur jambes selon leurs caractères. Faites dans un tissu soyeux aux motifs discrets et argentés, les robes sont souvent sombres et décorés de bijoux et dentelles. Les plumes bleues, représentation des cieux, sont appréciées de ses dames qui aiment en parer leurs tenues. Par ailleurs, il n'est pas dans les habitudes des Rehlas de laisser leur chevelure libres : elles aiment se coiffer avec soin grâce à des broches et des pinces soigneusement travaillées. Les plus aisées se permettent aussi d'ajouter une étole de couleur à leur tenue. Les hommes, quant à eux, portent traditionnellement un pantalon sombre ainsi qu'une chemise particulière et typiquement Rehla. Ouvragées, ces chemises, un peu plus ouvertes que celles dont on a l'habitude ailleurs, sont plus longues à l'instar d'une veste. Le col est haut, les manches renforcées. Les boutons sont semblables aux bijoux que portent les femmes. Les hommes aussi aiment porter ne morceau de tissu en écharpe. Souvent, ils ont des gants.

Les riches commerçants et bourgeois

La noblesse céleste, dans sa volonté de se démarquer des gens communs, a fini par créer une nouveau style vestimentaire afin de se différencier des autres. Seulement, les plus riches du petit peuple ont eux aussi cherché à marquer leurs différences avec ceux dont ils étaient issus et comme pour signifier leur élévation sociale, ont copié la noblesse. Cette dernière, agacée, a encore évolué dans ses goûts et leur mode d'autrefois est aujourd'hui celle des grands commerçants, artisans et bourgeois. Plus extravagants et opulents, ils cherchent à montrer leur richesse sans sombrer dans l’orgueil ou le mépris, simplement fiers de leur réussite. Ainsi, les hommes sont vêtus d'un costume semblable à celui des gens communs, à ceci près que la chemise est fermée et asymétrique. A la sobriété et au sombre traditionnels, ils ajoutent un large manteau ouvert aux couleurs plus vives et frappantes comme du blanc, du doré ou de l'argent. Ils portent aussi souvent des ceintures plus imposantes. Les femmes de ces classes préfèrent les robes longues et les collants noires. Leurs tenues sont plus complexes, avec des bijoux et des ornements délicats qui confèrent une certaine austérité à ses dames. Les parures de tête qu'elles choisissent sont plutôt des couronnes, sortes de diadèmes épurés. La mode un brin excentrique et chaleureuse est la plus présente dans les Quartiers de Jeziel. Puisque souvent, ce sont les membres de leurs quartiers les plus grands couturiers, ils se permettent de forger une mode qui leur ressemble.

Les Pretres et Pretresses

Les femmes et les hommes qui ont choisi de vouer leur existence aux Dieux et aux Déesses sont reconnaissables d'un regard par les habitants de Lua Eyael de part leurs vêtements caractéristiques. Dans les traditions Rehlas, il n'est pas nécessaire de revêtir, pour les religieux, une tenue spécial suivant l'Aether prié. En réalité, tous les croyants sont habillés d'une façon semblable et ajoutent l'emblème de leur Dieu par la suite. Spontanément, des couleurs sont associés à certain culte. C'est pourquoi toutes les femmes portent de longues robes aux nuances entremêlées ouvertes sur les deux côtés, tandis que les hommes sont parés d'un large costume à la veste lourde. Ces derniers portent l'emblème religieux près de la gorge à l'instar d'une cravate ou près des épaules. Les Prêtresses le gardent plutôt en bracelet à l'avant bras ou au poignet. Les nuances de bleu sont dédiées à la Lune, tandis que les gris sont à la Grande Prophétesse. Les palettes de jaune sont pour les sciences, tandis que les rouges sont aux Arts.

Les penseurs des Quartiers de Sierra

Les élites intellectuelles de Sierra se distinguent du peuple, des bourgeois et commerçants par des choix vestimentaires semblables à un code pour ses hommes et ses femmes d'esprit. Grands penseurs et philosophes, ils sont des écrivains et des professeurs, ceux qui forment les plus jeunes dans les écoles et aiguisent les esprits aux Tours de Zéphyr. Par tradition, les hommes portent une longue toge et une étole colorée. Les femmes préfèrent une robe, plutôt courte devant et très longue derrière. Les couleurs de prédilection de la classe sont le blanc, le pourpre et le doré, représentation du savoir, des sciences et de l'esprit dans la culture Rehla. Suivant les affinités, les courants et les écoles de pensée, l'étole des hommes et la sous-robe des femmes peuvent varier en nuances afin qu'ils reconnaissent les membres des autres. Il existe un groupuscule nommé les Chryséa, portant en signe distinctif une chevalière à l'argent limpide, défendant particulièrement les notions qu'ils pensent être celles de la Grande Prophétesse.

La noblesse céleste

Un costume sobre et soigné à la coupe parfaite, taillé dans les tissus les plus soyeux. Les gants et les bottes sont, à eux seuls, des ouvrages artistiques de cuir, de métal et de pierre aux détails infimes. Les hommes déambulent dans leur tenue, souvent rehaussée d'une fine veste aux couleurs de la maisonnée. Les femmes abordent des robes délicates, dont les plis sont pensés et les motifs peints à la main. Elles aiment dévoiler leurs jambes pour montrer leurs bas décorés. Les manteaux sont longs et ajustés, avec des manches larges et évasées. Des bijoux forgés ou des pierres fines et précieuses parsèment les vêtements. Nul doute en voyant ces gens, vous voilà face à ce qu'on appelle la noblesse céleste. Il s'agit des grandes familles Rehlas, dont les huit plus importantes aident à régir la Cité, chacune avec une spécialité dans un domaine. On peut reconnaître très facilement les membres de la noblesse céleste, au delà de leurs vêtements, grâce à l'espèce de couronne qu'ils abordent en permanence. En réalité, c'est une sorte de broche noire qui cache une partie du visage et un oeil, et s'achève en une pointe de l'autre côté.

Les politiciens

Le Sin Luxinreis ne gouverne pas seul sur les Rehlas et Lua Eyael. S'il est le seul à connaître les grands secrets de l'univers, il partage sans peine ses tâches avec les Oracles célestes. Sages, les Rehlas préfèrent les décisions communes aux initiatives privées. Ainsi, le gouvernement Rehla s'entoure, à l'occasion d'un grand conseil, d'une poignée de politiciens qui eux aussi vivent au coeur de la Cité des Astres et tiennent souvent une position au sein d'un grand édifice public tel qu'une Bangue, qu'une Bibliothèque ou une école. Bien souvent, ces politiciens sont issus de la noblesse ou des intellectuels de Sierra. Ainsi, les vêtements qu'ils portent semblent être un compromis entre les vêtements des deux classes. Les hommes ont un large costume rehaussé d'un ersatz de toge, et sont cerclés d'une ceinture forgé avec une pointe de fourrure. Les femmes possèdent d'élégantes robes et des pantalons noirs et serrés, de douces épaulettes et une cape claire. A l'instar de la noblesse céleste, les politiciens portent une broche qui dissimulent une partie de leur visage. Contrairement à ces derniers, les politiciens ont une couronne qui s'achève en deux points et non une.

Le Sin Luxinreis, la royauté et les Oracles Célèstes

Le Sin Luxinreis, ainsi que son épouse ou son époux et ses enfants, et les Oracles Célestes sont vêtus d'une manière telle qu'on peut les reconnaître de loin. Les hommes portent une longue toge couleur sang, aux motifs noirs et dorés. Une ceinture en or à la figure animale encercle la taille. Une large cape noire achève la tenue, avec une capuche renforcée par une branche qui rappelle les pointes des broches des politiciens et de la noblesse céleste. Un morceau de fourrure est posée sur les épaules. Les femmes abordent une tenue identique quoique plus élégantes, avec plus de bijoux et de dentelles ainsi qu'une voile transparent en plus de la longue cape noire.